Découvrez le peuple nomade des Tuatha'an - Inscris-toi gratuitement et surfe sans pub !
Les Tuatha'an est le nom donné dans l'Ancienne Langue au peuple nomade et pacifique qui sillonne les Westlands. Les ressortissants de ce groupe sont aussi appelés "Zingaris" ou "Egarés" bien que ces termes soient plus généralement utilisés par les autres peuples des Westlands. Ils apparaissent en saison 1 et font la rencontre de Perrin et Egwene qu'ils trouvent, hagards, dans les plaines de Caralain.
Les Tuatha'an constituent l'une des races les plus anciennes et les plus méconues des Westlands, au même titre que les Ogiers et les Aiels. Voyageant toujours en groupe, vivant sur les routes dans des roulottes de bois avec le strict nécessaire pour survivre, ce sont des marginaux. Des marginaux lancés sur la route depuis des millénaires à la recherche de la Chanson, un hymne qu'ils souhaitent offrir au monde dans le but d'y instaurer la paix et l'harmonie. Une Chanson que leur peuple a jadis possédée et qu'il a perdue après la Dislocation du monde. Dévoués à sa recherche, ils acquièrent rapidement (pour une raison encore mystérieuse) une réputation horrible qui fait d'eux des voyageurs redoutables et toujours prompts à voler son prochain. Il n'y a pourtant aucune raison logique pouvant expliquer cela !
En effet les Tuatha'an sont des gens simples, altruistes et gais. Tout, chez eux, n'est que joie! Leurs caravanes sont peintes de couleurs vives, leurs vêtements sont toujours colorés et leurs soirées se partagent entre les chants et les danses. Par ailleurs, ils accueillent toujours leurs invités avec bienveillance et bonhomie. Enfin, ils sont pacifistes et prônent la non-violence ! Ils vivent en effet selon un précepte étrange nommé "Le Paradigme de la feuille" qui consiste en une renonciation totale à la violence et à ses instruments. Raison pour laquelle ils sont végétariens car tuer un autre être vivant, même pour se nourrir, n'est pas en accord avec leurs valeurs. En cas d'attaque sur leurs personnes, ils fuient ou subissent. Ila présente à Perrin et Egwene le Paradigme comme ceci : "La feuille, en son temps, "tombe sur le sol qui nourrit l'arbre qui, en son temps, fait repousser la feuille." Cela signifie que la Roue tourne et que chacun devra un jour payer pour ses actions passées : les Tuatha'an estiment que suivre leur principe moral leur donne de meilleures chances pour débuter le cycle suivant. Ils pensent aussi que chacun a le droit à une seconde chance et ils accueillent toutes personnes souhaitant les rejoindre. Ils ont ainsi parmi eux une ancienne tueuse à gages, Sarai, qui a voulu changer de vie. Par ailleurs, ils sont convaincus que faire le bien maintenant permettra aux générations futures de vivre dans un monde meilleur, un monde sans haine, sans vengeance et sans violence.
A l'âge de 20 ans, tout Tuatha'an est libre de quitter les siens pour aller expérimenter la vie dans le "vrai monde". Ils sont alors libres de revenir ou pas à leur ancienne vie; beaucoup choisissent d'ailleurs de vivre à la dure en regagnant les caravanes.
Les Tuatha'an apparaissent dans les épisodes 103, 104 et 105.
Les Tuatha'an sont de passage dans les plaines de Caralain quand ils font la rencontre de Perrin et Egwene qui cherchent à gagner Tar Valon. Ces derniers ont en fait suivi pendant plusieurs kilomètres les traces laissées par les caravanes avant d'en rencontrer les propriétaires. Ils sont au milieu d'un bosquet quand des dizaines d'individus se matérialisent autour d'eux et leur demandent s'ils connaissent la chanson. Devant leur ignorance, l'un des jeunes gens nommé Aram sort du groupe et leur explique que sa tribu leur donnera le gîte et le couvert s'ils suivent le protocole :
Une fois le rituel accompli, Perrin et Egwene sont accueillis à bras ouverts par Aram et ses grands-parents, Ila et Raen, mais aussi par le reste de la troupe qui les invitent à leur campement. Là, les Tua'than leur offrent de quoi se restaurer et se réchauffer puis s'étonnent qu'ils n'aient jamais entendu parler d'eux. Leur réputation les précéde et les présente comme des voleurs d'enfants et d'or ; une réputation imméritée.
Le lendemain, après avoir passé la nuit au campement, les deux amis sont invités par les Zingaris à se joindre à leur convoi qui se dirige vers Tar Valon : une aubaine qu'ils ne peuvent pas manquer même si Perrin émet des doutes quant aux moeurs et attitudes de leurs hôtes. Ces sentiments sont vite atténués par le fait que les deux amis comprennent rapidement qu'ils ne les considérent pas comme des bandits ou des personnes mal intentionnées mais simplement comme des personnes dans le besoin. Chemin faisant, ils apprennent que les soldats sont légions dans les environs et Perrin s'étonne que cela semble les questionner : il pense en effet qu'au vu de la taille du groupe, les Tuatha'an ne risquent rien. Egwene et lui apprennent alors avec stupeur que les Gitans ne sont pas armés et vivent selon un précepte très particulier nommé le "Paradigme de la Feuille". Perrin est le plus sensible à l'absence de violence que prône le Paradigme et il semble penser que se défendre en utilisant des armes ou ses poings vaut mieux que de se laisser dominer. Ila lui demande alors s'il a déjà eu à se servir d'une arme pour se défendre et se battre. Devant son silence, elle comprend que la vie de Perrin ne s'en est pas trouvé améliorée et elle a donc là un argument de poids pour le convaincre de la justesse de ses propos. Plus tard, c'est elle aussi qui lui apprend qu'ils ne fuient pas devant la violence mais que le seul moyen pour la faire disparaître est que tout le monde s'unisse sous une même bannière, une bannière de paix et de tolérance. Egwene, de son côté, se lie très vite avec Aram qui lui fait partager les coutumes festives de sa tribu.
Après un mois de voyage, les deux amis ont finalement découvert un autre mode de vie et de pensées. Un mode qui, bien qu'il soit à l'opposé de leurs racines, leur a permis d'envisager le monde sous un autre angle. Une ultime preuve de la bonne marche du Paradigme leur est donnée quand des Fils de la Lumière arrivent et que leur Confesseur, Valda, reconnaît Egwene et Perrin. Ils exigent alors que ceux-ci lui soient remis mais les Tuatha'an, très attachés à la liberté de chacun, s'y opposent. Ils font alors front commun en constituant une ligne de défense, se faisant frapper par les chevaliers blancs pour donner le temps à Egwene et Perrin de fuir.
